181019 Embourg journée des relais

Noël en écoles, retour sur la journée des relais en pastorale.

 26 relais et/ou invités se sont retrouvés au Château du Sartay à Embourg ce vendredi 19 octobre. L’objectif était de s'outiller pour vivre le temps de Noël. 

Qu’évoque encore aujourd’hui la fête de Noël ? Fête de famille, temps de pause, période du bulletin, cadeaux ? Faute de temps, d’énergie, il est simple de tomber dans « l’habitude de Noël ». S’arrêter et prendre le temps de se rappeler quelques fondamentaux pour Noël s’avère source de ressourcement. Et c’est ce qui a été vécu durant cette journée où chacun a fait réseau, a échangé et partagé. 

Le début de la journée a été animé par André Vervier. Fort de ses expériences en des milieux très différents, il est venu rappeler les fondamentaux de Noël. Les relais ont été marqués par celles-ci : 

·       Le risque est grand de faire rimer un événement comme Noël avec un système de valeurs, comme l’amitié. Parler de valeurs chrétiennes comporte le danger d’une réduction du message chrétien. 

·       Jésus ne tombe pas du ciel. Il est le résultat d’un long chemin de foi où Dieu donne à se connaitre par un visage. L'importance d’un visage nous met face à face avec les autres et nous rappelle combien il s'agit d'une histoire d'hommes.

·       Noël est une naissance au terme d’une gestation, d’une attente de Noël.

·       Noël est l’art de l’homme de continuer à naître … Cette fête de Noël c’est aussi notre naissance. Comme hommes et femmes nous sommes appelés à naître. Comme éducateurs, nous sommes appelés à faire naître nos élèves à eux-mêmes ... 

·       « Nul ne peut se dire chrétien » …

·       Le rapport existant entre Dieu et Jésus : vrai homme et vrai Dieu. 

Bien échauffés par ce partage plutôt théologique, les relais ont échangé sur leurs expériences de l'animation. Cinq questions leur étaient posées, qui peuvent servir de trame lors d’une préparation : pourquoi ?, pour quoi ?, pour qui ?, quels obstacles ?, quels leviers ?. Il est bien sûr difficile de relater les échanges. J’en retiendrai quelques-unes. Pourquoi faut-il célébrer Noël ? Poser la question ainsi montre déjà combien cela n’est plus si évident. Qui célèbre :  l’école ? Les profs ? Des profs ? Que célèbre-t-on ? La question du moment revient souvent : la fin des examens et des remises des bulletins, le dernier jour n’est pas toujours propice à de l’intériorité ou à toute autre activité. Une piste évoquée est de déplacer le temps de la célébration.  A la rentrée de janvier, l’Epiphanie pourrait être davantage un temps fort. Cette fête qui clôture le temps de Noël est riche symboliquement et pourrait être exploitée pour permettre des conditions plus sereines pour tous.

« Pouvoir célébrer un vécu et s'il n'y a pas de vécu, il n'y aura sûrement pas de sens. » « Que la célébration s'intègre dans un projet » Les fils conducteurs sont autant d’atouts pour réussir ce temps de Noël. Et même quelle est la portée d’un temps ou d’une célébration de Noël, si les bulletins et leurs commentaires ne sont pas en cohérence. Nous avons alors évoqué cette vidéo issue d’écoles verviétoises autour des paroles qui blessent ou qui relèvent … paroles qui font naître, dirait André Vervier. L’animation de Noël pourrait aussi se préparer au travers d’une sensibilisation du corps professoral lors de l’Avent. Le message de Noël ne serait pas seulement un rendez-vous pour les élèves, mais pourrait aussi pour les professeurs où nous rappelons notre ADN, notre identité… « Nous avons tous à naître. »

Lors de l’après-midi, le SDJ, par Sabine Dubois, avait préparé un recueil d'outils et ressources présents sur leur site. Quant à Francis, il est venu nous a présenter les outils Vivre ensemble. Ce fut aussi l'occasion de rappeler la présence bien vivante du vicariat Evangile et Vie et la présentation de différents services. Et de poursuivre le réseau. 

 Voir ci dessous : le texte de André Vervier, les compte rendus des relais sur les échanges et les pistes du SDJ.