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Novembre 2023

Voici les pistes et réflexions pour la toussaint 2023

Bonjour à tous,

 

Peut-être attendiez-vous une réflexion sur la Toussaint avant le congé.

La voici seulement.  C’est volontaire de ma part.

En effet, la fête d’Halloween prend tellement de place dans la vie des enfants et des familles qu’il me semblait difficile d’aborder en même temps une animation sur la Toussaint. Il vaut mieux, à mon avis , envisager celle-ci lorsque les sorcières, les squelettes et les araignées auront quitté les esprits !

 

Se poser des questions sur le sens de la vie, de la mort, prendre conscience de la tendresse de Dieu ,cela peut se faire à n’importe quel moment puisque c’est une Parole qui transcende et qui  est éternelle.

Pour en parler avec les enfants, il faut s’arrêter, se retirer du brouhaha habituel pour réfléchir et accueillir cette Parole de vie .

 

Pendant le congé, certains enfants se sont certainement rendus au cimetière pour déposer des fleurs sur une tombe… Prendre le temps de les laisser raconter, exprimer leur ressenti face à la mort à laquelle personne n’échappe.

Leur permettre de poser des questions…

 

Que dit l’Evangile de tout cela ?

Dieu est le Dieu de la VIE. Jésus est venu nous parler de lui.

Nous ne pouvons entrer dans ses pensées. Il faut le laisser être Dieu et lui faire confiance.

 

Il faut être poète pour parler de Dieu

Il faut être poète pour parler de Dieu, mais il n'est pas nécessaire d'appartenir à la caste des spécialistes. En chaque homme sommeille un petit coin de poésie, un espace où les mots se libèrent de leur carcan et tentent de nommer l'Essentiel.

Pour être poète ne suffit-il pas d'être amoureux ?

Chaque chrétien est animé par l’esprit. Avoir la foi ne sera jamais réciter par cœur les formules du parti, mais être introduit au grand large de l'océan divin où chacun peut se rendre compte par lui-même, emporté par un vent de liberté.

Jésus parlait en paraboles. Celui qui n'a pas une âme d'enfant et un cœur de poète ne peut comprendre l'Évangile jusqu'au bout.

Pour goûter un poème, il faut que la liberté s'offre, qu'elle se laisse faire et accueille les mots en les laissant retentir. Les mots sont des éveilleurs, mais jamais malgré nous.

Le croyant est un poète qui s'abandonne dans les bras de Dieu.
Et là, l'aventure de la Vie commence...


Bruno LEROY.

 

Nous sommes ses mains, ses bras, sa voix sur terre.

Jésus nous a montré le chemin qui mène à lui. Il ne nous demande pas d’être des héros, de faire des choses extraordinaires mais simplement d’aimer ceux que nous rencontrons et d’être de petites lumières pour eux…

 

Saint au quotidien...

 

Ils ne font rien de particulier ou d’extraordinaire pour attirer les regards. Il faut être attentifs pour les découvrir. Quand ils sont là, il y a du respect dans l’air et de la tolérance et de l’amour et une autre tournure des esprits et des cœurs… Une autre lumière. Une joie et une espérance qui viennent de l’Évangile.

 

Ils ne se cachent pas. Ils n’ont pas honte mais ils sont discrets car ils savent que les grandes moissons germent dans l’obscurité de la terre et que les grandes récoltes se préparent dans les profondeurs.

 

Ils sont présents, discrets et humbles, comme le levain. Ils font bouger le monde. Ils existent. Il suffit d’être attentifs et on les voit, nombreux, dans les lieux de chaque jour.

D’ailleurs, au milieu de la foule indifférente, tu es peut-être de ceux-là ?… 

 

Charles Singer

 

 

 


Qu’est-ce que le bonheur ?

Quel est le sens de notre vie ?

Comment retrouver au fond de notre cœur cette joie qui nous vient de Dieu et qui nous y conduit ?

Gabriel Ringlet nous dit les béatitudes d’aujourd’hui



­

 


Il disait :
Heureux, vous, les Hommes verdoyants,
vous fertilisez la terre.


Il disait :
Quelle chance les amoureux!
Vos cœurs de braise réchauffent le cœur des Hommes.


Il disait encore :
Merveille, vous les résistants,
vous les artistes et vous les acrobates,
vous pour qui la foi ne tient qu’à un fil:
vous encouragez notre traversée.


Il disait :
Heureux vous, les vieillards sereins, vous apaisez le monde.


Il disait :
Quelle chance les enfants au cœur léger, vous réjouissez la maison.


Il disait encore :
Merveille, vous les sculpteurs de paix,
vous les tendres, vous les doux, vous les têtus de la douceur,
vous faites reculer l’intégrisme.


Il disait :
Heureux, vous, les saltimbanques et les poètes!
Vos paroles et vos rires vont nous donner des ailes.


Il disait:
Quelle chance les allumeurs de réverbères, vous éclairez notre actualité.


Il disait encore :
Merveille, vous les transparents, vous les ouverts, vous les fragiles.
Pas les tout propres. Pas les tout blancs. Pas les moralisants.
Pas les interdisants.  Les brûlants. Les désirants.
Avec vous, la passion a encore un avenir.


Ainsi soit-il.


Père Gabriel Ringlet

 

 

Pourquoi ne pas illustrer ces belles paroles avec les enfants, en faire une fresque que l’on pourrait intituler : Tous saints, en route pour construire le Royaume de Dieu » ?

 

Nous devons oser cette formidable énergie du bon, du juste, du beau, du don gratuit. Elle est éternellement renouvelable !  

F.D

 

Bon travail à tous !

Très cordialement.

Marie-Rose.

 

En prime, un texte d’Yves Duteil,  …

 





Où s’en vont ceux qui nous manquent ?


Où s’en vont ceux qui nous manquent ? Nous accompagnons leurs corps jusqu’en terre et puis nous fleurissons leur mémoire, nous leur parlons comme s’ils étaient encore là, quelque part, inaccessibles mais présents, bienveillants et sages. Que ne donnerait-on pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour dire… « Je veille sur vous » ? Et il nous suffit de les évoquer pour qu’ils nous sourient dans notre plus beau souvenir, de leur visage le plus lumineux.

Nos absents nous accompagnent. On ne peut rien leur cacher puisqu’ils nous regardent avec nos propres yeux. C’est une étrange et intime conviction que l’on ne peut partager qu’avec ceux que l’on aime, dans la confiance de n’être pas raillé, mais, au contraire, conforté. Ceux qui nous manquent remplissent le vide de leur absence par une présence silencieuse et tendre. Toujours disponibles, ils sont auprès de nous, derrière nos paupières closes, dans les moments de doute ou de peur, dans les joies profondes.

 

Dans la douleur de les avoir perdus, il y avait cette impuissance à les retenir, à les aider, à les accompagner. Dans le chagrin de leur absence, on a le sentiment d’être guidés par eux, de leur conférer un rôle qu’ils n’ont ainsi jamais perdu. En fermant les yeux, ils nous laissent leur regard, à la façon d’une boussole. Peut-être ont-ils besoin eux aussi de nos pensées, de nos lumières pour éclairer leur route ? Le chagrin n’est que le revers de l’amour. Mais c’est encore de l’amour. Qu’il serait « triste de n’être plus triste sans eux… »

 

Au Panthéon de nos cœurs, nos absents ont toujours raison. Si l’on devait faire le portrait du bonheur, il aurait parfois le visage du chagrin, et la quiétude bienveillante de ceux qui nous ont quittés mais qui veillent sur nous tendrement. C’est une image apaisante pour s’endormir, pour s’orienter, ou se perdre dans leur sourire. Il y a un peu d’infini dans cet amour-là. Ceux qui nous manquent semblent si sereins, si proches, comme en apesanteur… Est-ce qu’ils trouvent en nous leur chemin vers ailleurs ? Alors les vivants deviendraient la maison de ceux qui les ont aimés. Et si un jour ils n’existent plus pour personne, auront-ils vraiment disparu ?

 

Se sentir aimé de son vivant, c’est savoir qu’il existe quelque part un après, un moyen de poursuivre la route ensemble. L’absence n’est pas qu’un vide. C’est aussi de l’amour qui nous accompagne. Servir encore, être utile à quelqu’un… Un beau destin pour nos absents…

 

Yves Duteil

Cordialement, 

Marie-Rose



texte du mois : le sourire

Un bon rire franc et spontané tue davantage les microbes

que tous les antibiotiques prescrits par la médecine

Il faut sourire pour se porter mieux

Tous les thérapeutes l'affirment

" rire est un moyen de se garder en bonne santé "

Son usage régulier à fortes doses

est un puissant antidote contre la morosité et le cafard

Il ne faut donc pas hésiter à en abuser

C'est lorsqu'une personne a cessé de sourire

qu'elle est le plus gravement malade

Le sourire a ceci de merveilleux que lorsqu'on l'envoie vers

une autre personne , il nous revient toujours

Et plus on en distribue, plus on en reçoit

C'est une ressource inépuisable

Sourire à quelqu'un

c'est lui laisser la plus agréable des cartes de visite.

Pour rajeunir un visage terne et morose le sourire est un traitement

à la fois facile et efficace.

Il faut sourire souvent dans sa jeunesse afin que les rides

de la vieillesse soient bien placées et bien orientées !

C'est lorsqu'on en a le moins envie qu'il faut s’accrocher un sourire aux lèvres.

Un sourire enrichit celui qui le reçoit sans jamais appauvrir celui qui le donne

                                                                        Le sourire est à la beauté ce que les fleurs sont au printemps.

                                                                   Un visage a besoin d'un sourire pour mieux communiquer sa beauté.

 

Rire

C'est une poussière de joie qui fait éternuer le coeur.

Une journée sans rire est une journée perdue

.

Le rire est la joyeuse chanson de l'âme

 et le sourire en est le refrain (Auteur inconnu)


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